Résidence Jardins Racine, 2024
En octobre dernier, j’ai été invité à la résidence artistique du Jardins Racine en Estrie.
Mon travail est plus souvent ancré dans des contextes urbains, c’était intéressant de me retrouver dans un endroit plus isolé, et de créer dans ce contexte. Sur place, comme dans la résidence, il n’y a pas trop de référence au temps, pas de rythme imposé, pas d’objectifs mesurés.
Sur l’immense terrain boisé, j’ai peint une Casio dorée,une montre classique, devenue emblématique pour avoir popularisé le digital. Symbole d’une vie urbaine rapide, où le temps est surveillé, controlé. La placer dans ce décor naturel créait un clash évident, ici le temps semble suivre un autre rythme que je suis moins habitué mais que je suis de plus en plus down.
L’œuvre, peinte sur un ancien quai recyclé et exposée aux intempéries, est destinée à disparaître.
Créer dans un contexte non contrôlé, où les règles ne sont pas dictées par les institutions, mais par la nature.
Rien à protéger, rien à préserver à tout prix.
J’y ai aussi peint une série d’oeuvres à la peinture à l’huile et avec du fusain fait maison.
Merci à Phil et Daphnée pour l’accueil et pour avoir versé de leur sang afin que ce projet puisse voir le jour!
Merci aux autres artistes pour les repas partagés, les all-nighters à peindre, les shots de cidre de feu et aux bonnes têtes renontrées lors du lancement du projet.
Centre d’art Jardins Racine : site web


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En octobre dernier, j’ai été invité à la résidence artistique du Jardins Racine en Estrie.
Mon travail est plus souvent ancré dans des contextes urbains, c’était intéressant de me retrouver dans un endroit plus isolé, et de créer dans ce contexte. Sur place, comme dans la résidence, il n’y a pas trop de référence au temps, pas de rythme imposé, pas d’objectifs mesurés.
Sur l’immense terrain boisé, j’ai peint une Casio dorée,une montre classique, devenue emblématique pour avoir popularisé le digital. Symbole d’une vie urbaine rapide, où le temps est surveillé, controlé. La placer dans ce décor naturel créait un clash évident, ici le temps semble suivre un autre rythme que je suis moins habitué mais que je suis de plus en plus down.
L’œuvre, peinte sur un ancien quai recyclé et exposée aux intempéries, est destinée à disparaître.
Créer dans un contexte non contrôlé, où les règles ne sont pas dictées par les institutions, mais par la nature.
Rien à protéger, rien à préserver à tout prix.
J’y ai aussi peint une série d’oeuvres à la peinture à l’huile et avec du fusain fait maison.
Merci à Phil et Daphnée pour l’accueil et pour avoir versé de leur sang afin que ce projet puisse voir le jour!
Merci aux autres artistes pour les repas partagés, les all-nighters à peindre, les shots de cidre de feu et aux bonnes têtes renontrées lors du lancement du projet.
Centre d’art Jardins Racine : site web


















